Oiseaux du ciel…
LXXV
Oiseaux
du ciel
Chantez
Noël !
Ornez
la crèche!
Formez
une volière
Autour
de sa litière.
Elle
est si fraîche
Votre
prière !
Venez
prier
Ce
Kyrie[1]
Dont
les menottes
Et
les grains qu’elles sèment
Disent
que Dieu vous aime
Et
que linottes
Ne
font carême.
Venez
mêler
Vos
chants ailés,
Vos
cris, vos trilles.
Aux
mélodies des Anges
Ajoutez
la mésange
Et
qu’au Ciel brille
Votre
louange.
Il
fait dehors
Un
froid de mort
Mais
dans l’étable Les saisons se
confondent ;
Sa
grâce nous inonde :
C’est
l’immuable Astre du monde.
Le
rossignol
Et
l’auriol[2],
Estivaux
hôtes,
Sont
à la même fête
Qu’hiémales[3] fauvettes
Et
que, plus hautes,
Les
alouettes.
Noël
a cours
Pour
tous nos jours,
Froids
ou torrides.
Du
printemps à l’automne,
Tenons
de la Madone,
L’enfant
splendide
Quelle
nous donne.
Oiseaux
du ciel,
Chantez
Noël !
Que
chaque aurore
Soit
un hymne à la joie !
Que
le printemps verdoie
Pour
faire éclore
Ses
fleurs de soie !
Dès
à présent,
Je
vois, je sens
L’ère
vernale :
Chassant
les froides brumes,
Le
jour, en nous, rallume
Chants
et pétales,
Roses
et plumes.
Et
puis j’entends
Que
nous descend
Des
chênes glauques,
Cette
douce crécelle :
La
plainte tendre et belle,
Quoiqu’un
peu rauque,
Des
tourterelles.
*
Guy Jampierre,
Octave de Noël 2014
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