La Fête-Dieu
A l’origine de cette fête, une
religieuse belge, dont le confesseur devint le pape Urbain IV: sainte
Julienne de Mont-Cornillon (1192-1258). La
religieuse reçut une vision, à la suite de laquelle elle demanda l’instauration
d’une fête en l’honneur du Saint-Sacrement. Cependant, les obstacles furent
nombreux avant que la Fête-Dieu n’ait été introduite dans son diocèse.
Urbain IV
l’étendit ensuite à toute l’Eglise, six ans après la mort de la sainte, par la
bulle « Transiturus de hoc mundo » en 1264. Le pape confia la
rédaction de textes liturgiques à saint Thomas d’Aquin, auquel on doit
notamment les prières du « Lauda Sion » et du « Pange
Lingua », duquel est extrait l’hymne du « Tantum ergo », chanté
généralement lors d’une adoration eucharistique.
A Rome, c’est
seulement à la fin du XVe siècle, sous Nicolas V, que l’on commença à célébrer
la fête par une procession de Saint-Jean du Latran à Sainte-Marie Majeure. La
tradition s’est ensuite maintenue pendant trois siècles. Mais en 1870, année de
la prise de Rome, l’usage est tombé dans l’oubli. La tradition de cette
procession au cœur de Rome a été reprise par Jean-Paul II dès sa première année
de pontificat, en 1979.
La date du
jeudi après l’octave de la Pentecôte, qui avait été confirmée par le pape
Clément V en 1314, a été maintenue à Rome, mais certaines conférences
épiscopales ont reporté la célébration au dimanche suivant, pour des raisons
pastorales (c’est le cas notamment en France).
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