HYMNE POUR LA FETE DE LA CHAIRE DE SAINT PIERRE
XXXIX
HYMNE POUR LA FETE DE LA CHAIRE DE
SAINT PIERRE
Simon,
fils de Jonas, enfant de Bethsaïde,
Avec
ton frère André tu péchais des poissons :
C’est
le filet de Dieu qu’à présent tu dévides
Et
c’est le sang du Christ dont tu es l’échanson.
« Désormais
dit Jésus, tu pécheras des hommes[1] !
Et
par delà ta mort tu garderas à Rome
Les
clés du paradis[2] sur
ton noble écusson. »
Ta
chaire qu’on l’on fête en la ville éternelle,
Tu
l’as prise d’Antioche, où, chrétiens apprentis,
Pour
que ta pure foi les prenne sous son aile,
Autour
de toi venait le peuple des gentils.
C’est
là qu’obéissant[3], tu
raffermis tes frères
Pour
que lucre ni peur ne les puissent distraire
Et qu’ils aient d’aimer Dieu
toujours même appétit.
Où tu t’assieds la chaire est
estrade royale,
Chaire de premier prêtre et
chaire de docteur,
Mais
tu n’es pas du monde[4]
et de ta capitale
Ta
voix n’est que l’écho du divin Rédempteur.
Retour
de désaveu, l’amour trois fois te sacre[5]
Et
maître du troupeau, et le diacre des diacres,
Et
partout d’Evangile inlassable porteur.
Pierre ! Oh !
Oui ! Tu es Pierre, et sur toi Son
Eglise
Est
roc contre l’orage et la fureur des vents[6].
Dieu
aima qu’avec Paul ce soit toi qui construises
Ce
qu’ici-bas serait son corps dorénavant.
Car
le Père a voulu que toi, plutôt qu’un autre,
Tu
Dises de son Fils, devant tous ses Apôtres :
« Tu
es le Christ, Seigneur, le Fils du Dieu vivant[7] ! »
Guy Jampierre, diacre, janvier 2009
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