HYMNE DE LA PRESENTATION
IV
HYMNE
DE LA PRESENTATION[1]
L’enfant divin que
les anges contemplent,
Joseph,
Marie, l’ont porté jusqu’au Temple :
–
Tout premier né se rachète de Dieu −
Faute
d’agneau, deux pauvres tourterelles !
Pourquoi,
soudain, cette scène usuelle ?
Du Fils, le Père était-il oublieux ?
− « Je l’ai voulu, tout ça n’est point factice :
Il
fallait bien faire toute justice,
De même, un jour, le baptême
au Jourdain…[2]
Il fallait bien, au Temple où l’on
m’adore,
Que cet enfant humainement
m’honore,
Qu’on me présente un ange incarnadin.
« Vieux Syméon peut
s’endormir tranquille :
Jérusalem, ma colline et ma
ville,
Verra ce jour qui brise les tombeaux.
C’est notre Fils dont Marie fait l’offrande ;
De cet enfant il faut que
tout dépende :
Voici l’agneau, berger du
grand troupeau ! »
Joie de Noël à la crèche ne
cesse,
Ce beau bébé, Anne la
prophétesse
En parle à tous comme du
Rédempteur.
Louange à Dieu, grâce pour
ses miracles ;
Un Temple neuf, un nouveau
tabernacle :
Ce doux Jésus qu’elle tient
sur son cœur.
*
Guy Jampierre
Saint-Trophime,
décembre 2005
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